Aujourd’hui les médias nous informent abondamment sur le dérèglement climatique. Dans son encyclique Laudato Si’, le pape François nous en parle avec un éclairage particulier en mettant en évidence la responsabilité humaine : « Nous n’avons jamais autant maltraité ni fait de mal à notre maison commune qu’en ces deux derniers siècles .» Dans les pays riches nos modes de vie, basés sur le gaspillage, la surconsommation et la surexploitation des ressources naturelles, sont devenus insoutenables; nous devons changer nos habitudes pour permettre aux plus démunis d’accéder à un développement durable.
« La terre est essentiellement un héritage commun qui doit bénéficier à tous. » nous dit encore le pape.
Parmi toutes les causes identifiées par les scientifiques, la déforestation est un élément majeur qui contribue au réchauffement de la planète.
En Amazonie, l’industrie agroalimentaire pratique l’accaparement des terres et la déforestation pour produire à grande échelle des denrées, telles que le soja et la canne à sucre ; elles sont, pour la plupart, destinées à l’exportation, ou à la production des agrocarburants. Des familles privées de leur terre se déplacent vers les périphéries urbaines où elles sont condamnées à la misère ; ou bien elles sont utilisées comme travailleurs forcés dans les grandes exploitations.
Au nord du Brésil dans l’état du Tocantins, la Commission Pastorale de la Terre « CPT Araguala-Tocantins », partenaire du CCFD Terre Solidaire, joue un rôle de médiation, d’information, de formation et d’aide à l’organisation des paysans. Dans cet État sévit une grande pauvreté due au mouvement historique de spoliation des terres réalisée sous la pression des grands propriétaires fonciers. Des communautés se sont ainsi vu confisquer une partie conséquente de leur territoire par des accapareurs de terres.
Dans une communauté de 19 familles, touchée par la spoliation, la CPT est intervenue pour identifier les moyens de générer des revenus, sur les terres restantes, en développant les savoir faire traditionnels. À partir d’une vision d’agroécologie intégrale, les efforts se sont concentrés sur l’horticulture, la pisciculture, l’élevage de volailles, la production de manioc et de haricots.
Ce projet comprend également des cours techniques d’agroécologie, d’informatique et d’autogestion, mis en oeuvre en association avec l’université du Tocantins.
Après quelques mois d’exécution, la réussite du projet a permis aux sept familles qui s’étaient éloignées de revenir dans la communauté.
Cette expérience ponctuelle met en évidence l’action du CCFD – Terre Solidaire qui agit toujours en soutien de projets d’initiatives locales.
Grâce à ses donateurs le CCFD accompagne environ 500 partenaires dans 69 pays, représentant deux millions et demi de bénéficiaires. Aujourd’hui encore soyez généreux pour nous aider à poursuivre notre mission d’aide au développement.
Vous pouvez faire un don en ligne https://ccfd-terresolidaire.org/